Melle C. et ses aliénés

Lors d'une soirée, je rencontre D., la vingtaine finissante (première partie ici).

C'est ainsi, que, petit à petit, je compris avoir affaire à un affirmé! Il prenait un plaisir fou a masser mes pieds ou à les baiser durant nos préliminaires. Il m'initia au footjob, que je prenais alors pour une fantaisie sans relief.

D. aimait m'offrir des chaussures, toutes plus hautes sophistiquées les unes une que les autres, et je pris goût à porter cet accessoire ô combien féminin.
Lorsque nous rentrions "à la maison" (j'avais élu domicile dans son appartement, délaissant à mon grand plaisir la cage à poule qui me servait de studio), il ne manquait pas de me soulever telle une plume, à me transporter sur le divan, ou, confortablement installée, je me laissais aller pour une bonne demi-heure au moins. Durant ce laps de temps, à genoux devant moi, il prenait grand soin a me déchausser, à humer mes escarpins de cuir et à passer mes pieds glacés sur son visage. Un scénario bien rodé débutait: il embrassait ma cheville, puis le corps de pied, la voute, et enfin les orteils. Sa langue se faufilait avec habileté entre chacun, me procurant des soupirs d'aise éloquents.
En bon fétichiste, il n'était pas rare qu'il préférait jouir sur mes pieds, plutôt qu'en moi ou dans ma bouche...

Malheureusement, nos relations sexuelles se bornaient bien vite à la fascination qu'il pouvait avoir pour mes pieds et je sentais qu'il délaissait les autres parties de mon corps. Il ne manquait pas lui même de m'affirmer qu'il préférait volontiers de beaux pieds à une belle paire de seins ou de fesses.

J'en vins à lui préférer d'autres hommes et petit à petit, nos rendez vous s'espacèrent, j'emménageais avec une autre camarade de fac, dans un appartement plus grand et mieux situé.

Melle C.
Ven 25 avr 2008 Aucun commentaire