Melle C. et ses aliénés
La vingtaine naissante, je vis en colocation avec une amie et attaque ma seconde année de licence. J'ai repris
mes études après 2 ans d'une relation chaotique où j'étais soumise à un homme, eu bon nombre d'expériences sexuelles classiques, côtoyé quelques hommes fétichistes aussi...
Mon éducation sexuelle n'est plus à faire. Mais je veux découvrir de nouveaux horizons ! Mon amie Valérie et moi sortons souvent ensemble de nuit, rencontrons des hommes qui finissent par avoir nos faveurs. Je passais l'année à alterner 5 hommes particulièrement plaisants, tandis que Val enchaîna les conquêtes. Lorsque nous nous retrouvons dans l'appartement que nous partageons, nous ne manquons pas d'échanger quelques remarques, peu délicates sur nos partenaires. C'est ainsi qu'elle me confie être impressionnée par un type que nous avons vu plusieurs fois, lors de soirées, chez des amis communs. Il ne m'avait pas laissée indifférente, mais son attitude prétentieuse me faisait fuir. C'était un bel homme, très carré, ayant un certain bagou, attirant donc toutes les filles comme des mouches.
Je n'ai jamais approché ce type d'hommes, car, ne me considérant pas comme la première poule venue, je ne m'abaisse pas à leur courir après. Sans oublier que généralement, plus les hommes sont objectivement beaux, plus ils sont écervelés et futiles. Or, ces deux traits de caractères, omniprésents chez les femmes, je ne les supporte pas chez les hommes.
Quelques mois plus tard, Val et moi sommes conviées chez une connaissance qui pend la crémaillère. Le minet en question est présent lui aussi, avec tout le cortège de bécasses qui lui font les yeux doux. N'ont elles aucun amour propre, pour s'abaisser à ce genre d'attitude?
Je reste très distante, comme à mon habitude. Valérie, qui est de nature timorée, compte sur moi pour la faire valoir aux yeux de ce type. Elle sait que j'ai ce petit truc qui font tourner la tète des hommes. Je refuse. Elle insiste, mais ma décision est irrévocable, je n'irai pas m'afficher dans les parages de ce dindon de la farce.
Seulement, comme tous les animaux munis d'un caillou à la place de la cervelle, il est attiré par ce qu'il ne peut avoir, espérant devenir indigne de dindes de base. Il vient donc vers moi, tente de me charmer avec deux phrases mal construites et un sourire digne d'une pub pour dentifrice. Je lui sors tout de go:
-"Tu m'excuseras, mais je ne suis pas une dinde, ni même une dinde de luxe. Vas refiler tes boniments à l'une des nombreuses pou-poules vulgaires qui te font de l'œil!"
L'effet est immédiat, comme à chaque fois. C'est une réplique que je garde toujours dans un coin de ma tête, car elle s'avère souvent utile.
Décidément peu doté de neurones, notre héros malgré lui tente une seconde approche, puis encore une autre, et finit par appeler à l'aide la connaissance que nous avons en commun. Celle ci, me connaissant surtout de réputation, lui affirme qu'il vaut mieux ne pas s'approcher de moi, car je fais l'effet d'un animal sauvage qu'il ne vaut mieux ne pas approcher si l'on ne souhaite pas subir ses foudres. Cette rumeur à mon égard ne peut que me réjouir!
Melle C.
Mon éducation sexuelle n'est plus à faire. Mais je veux découvrir de nouveaux horizons ! Mon amie Valérie et moi sortons souvent ensemble de nuit, rencontrons des hommes qui finissent par avoir nos faveurs. Je passais l'année à alterner 5 hommes particulièrement plaisants, tandis que Val enchaîna les conquêtes. Lorsque nous nous retrouvons dans l'appartement que nous partageons, nous ne manquons pas d'échanger quelques remarques, peu délicates sur nos partenaires. C'est ainsi qu'elle me confie être impressionnée par un type que nous avons vu plusieurs fois, lors de soirées, chez des amis communs. Il ne m'avait pas laissée indifférente, mais son attitude prétentieuse me faisait fuir. C'était un bel homme, très carré, ayant un certain bagou, attirant donc toutes les filles comme des mouches.
Je n'ai jamais approché ce type d'hommes, car, ne me considérant pas comme la première poule venue, je ne m'abaisse pas à leur courir après. Sans oublier que généralement, plus les hommes sont objectivement beaux, plus ils sont écervelés et futiles. Or, ces deux traits de caractères, omniprésents chez les femmes, je ne les supporte pas chez les hommes.
Quelques mois plus tard, Val et moi sommes conviées chez une connaissance qui pend la crémaillère. Le minet en question est présent lui aussi, avec tout le cortège de bécasses qui lui font les yeux doux. N'ont elles aucun amour propre, pour s'abaisser à ce genre d'attitude?
Je reste très distante, comme à mon habitude. Valérie, qui est de nature timorée, compte sur moi pour la faire valoir aux yeux de ce type. Elle sait que j'ai ce petit truc qui font tourner la tète des hommes. Je refuse. Elle insiste, mais ma décision est irrévocable, je n'irai pas m'afficher dans les parages de ce dindon de la farce.
Seulement, comme tous les animaux munis d'un caillou à la place de la cervelle, il est attiré par ce qu'il ne peut avoir, espérant devenir indigne de dindes de base. Il vient donc vers moi, tente de me charmer avec deux phrases mal construites et un sourire digne d'une pub pour dentifrice. Je lui sors tout de go:
-"Tu m'excuseras, mais je ne suis pas une dinde, ni même une dinde de luxe. Vas refiler tes boniments à l'une des nombreuses pou-poules vulgaires qui te font de l'œil!"
L'effet est immédiat, comme à chaque fois. C'est une réplique que je garde toujours dans un coin de ma tête, car elle s'avère souvent utile.
Décidément peu doté de neurones, notre héros malgré lui tente une seconde approche, puis encore une autre, et finit par appeler à l'aide la connaissance que nous avons en commun. Celle ci, me connaissant surtout de réputation, lui affirme qu'il vaut mieux ne pas s'approcher de moi, car je fais l'effet d'un animal sauvage qu'il ne vaut mieux ne pas approcher si l'on ne souhaite pas subir ses foudres. Cette rumeur à mon égard ne peut que me réjouir!
Melle C.
Lun 28 avr 2008
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