Melle C. et ses aliénés

Xavier semble réticent à accepter son rôle d'homme objet dès la première rencontre.

La semaine s'écoula au rythme des SMS et autres doléances que mon amant m'envoyait incessamment. Certes, j'avais été intraitable, surtout pour une première, mais sa réaction m'avait déçue. Je comprenais aisément qu'il souhaite sauvegarder son couple mais je n'avais pas du tout aimé le ton sur lequel il avait proféré ses plaintes. Son regard ahuri en disait long sur ses pensées, peut être devait il juger mes gestes comme anormaux, ou pire... Me voyait il comme une personne dérangée à cause des quelques griffures que je lui avais infligées? Pourtant, ce n'était qu'une mise en bouche! M'étais je trompée de cible?

Après quelques mots échangés, nous convenons d'un second rendez vous, un samedi après-midi, son épouse séjournant sur la cote.
En signe de bonne foi et de motivation, il m'invite à le retrouver dans son appartement. Je découvre son environnement, la chambre conjugale, le lit, surtout. Je m'assieds, il reste dans l'embrasure de la porte, m'admirant sans mot dire. Je me mets à plat ventre, lui offrant ainsi la vue de ma cambrure et me mets à fouiller dans la table de chevet. Il m'offre son intimité et je m'en délecte.

Je me relève, le pousse en direction du lit et lui ordonne de se déshabiller. Il s'exécute rapidement, je sais qu'il sera docile. Nu comme un ver, je le scrute sous toutes les coutures, hume son odeur, caresse ses cheveux, tel que je le ferais avec le pelage d'un chien. Il savoure ces instants de tendresse à leur juste valeur.

A ce moment, j'hésite. Dois je réfréner mes envies et ma véritable nature pour sauvegarder notre relation ? Ou dois je, comme à mon habitude, tout envoyer valser et laisser mon coté impulsif l'emporter ?
Je mets ce temps mort à profit afin de décider de la marche a suivre.

Tout a coup, je lui ordonne de se mettre à quatre pattes sur la moquette au pied du lit, tandis qu'installée sur le lit, je pose mes talons froids sur son dos. Il frissonne et baisse la tête, en signe de soumission. J'enfonce mes talons dans le gras de son dos, il tortille bêtement du cul comme une vulgaire femelle.

Il se retrouve rapidement allongé au sol sans défense, le corps parsemé des marques de mes talons. Une multitude de boursouflures rouges constellent son dos, ses cuisses, ses fesses.

Il couine comme un animal blessé, garde les yeux mis clos, la nuque baissée. Il attend la suite avec fatalité. Il a décidé d'accepter son rôle et attend mon bon vouloir, résigné.

A présent, il m'est réellement soumis !

Melle C.

Lun 1 sep 2008 Aucun commentaire