Melle C. et ses aliénés

Xavier s'est laissé passer son nœud rose (épisode 5), signe de sa soumission envers moi.

Durant des semaines, chaque jeudi après-midi, nous nous retrouvions dans ce petit jardin, pour filer ensuite à l'anglaise dans une hôtel du quartier.
La, il assouvira toutes mes envies et tous mes désirs durant de nombreux mois. Au fil des jours, il deviendra docile et esclave de nos relations, lui qui avait le profil type du "tombeur de filles", devient un chiot fidèle à mes cotés.
Lui même ne s'est pas rendu compte de ce changement, cela s'est fait très lentement, très progressivement, au fil des rencontres. Cette relation dominant/dominé qu'il prenait pour une fantaisie sexuelle à nos débuts s'est installé comme un ordre naturel entre nous.

D'ailleurs, son comportement n'a pas changé seulement en ma présence, son entourage nous confiait, lors de soirées entre collègues, qu'ils ne reconnaissaient plus l'homme dragueur et volage qu'il était il y a quelques mois de cela, sans jamais se douter que j'étais à l'origine de ce retournement de situation.

Cette situation a duré plus de 6 mois, avant que, lassée, j'espace de plus en plus les rendez vous, tandis qu'il se faisait de plus en plus pressant. J'ai fini par l'abandonner à son sort, fatiguée de sa trop grande docilité qui ne m'émoustillait plus.

Il ne sera pas le seul homme que je laissais tomber de la sorte. J'aime les défis, j'aime aliéner des personnes vierges de toute soumission, qui sont à des lieues de penser qu'elles pourraient, un jour, se retrouver dans cet état d'abandon de soi. Lorsque le plus gros du travail est accompli, que la personne se laisse manipuler à ma guise, je n'ai plus aucun goût pour le jeu.

C'est pourquoi, je suis en perpétuelle recherche de nouvelles fortes personnalités à mater.

Xavier aura été le premier homme que j'ai réellement dominé, j'ai toujours une certaine affection pour lui, nous nous revoyons d'ailleurs de temps à autres. Il m'a avoué s'être retrouvé totalement seul après son abandon, perdu et dépressif. Il me raconte qu'il lui a fallu des mois pour se remettre à vivre normalement, à regagner confiance en soi et libre arbitre. Je ne pense pas qu'il m'en garde rancœur, même s'il me confesse ne plus jamais avoir tenté pareille expérience, trop traumatisé par cette chute brutale et inattendue. Il m'a confié que depuis, il ne voyait plus les femmes comme des objets de désir impersonnels, puisqu'il s'était rendu compte de ce que nous (ou certaines d'entre nous) étions capables de leur faire subir.

Il me plaît parfois penser que j'agis ainsi pour venger mes congénères femmes, bien souvent trop exploitées par la gent masculine. Il a tout avoué à sa compagne, comme pour se laver de ses pêchés et tenter de regagner sa confiance. D'ailleurs, depuis cette expérience, Xavier n'a plus jamais cherché à séduire de jolies jeunes femmes, se consacrant exclusivement à son épouse qui l'a aidé a sortir de cet état dépressif, sans pour autant, plus de 6 ans plus tard, lui avoir pardonné ses nombreux écarts.

De mon coté, j'en suis ressortie plus mature, plus consciente de la portée de mon être sur les hommes, et certainement aussi, apeurée de ce "don" : je pouvais tout obtenir ou presque d'un homme, sans pour autant en mesurer les conséquences...

Lun 29 sep 2008 1 commentaire
En fait, vous surprenez quelqu'un qui ne s'y attend pas du tout. Il tombe dans le piège du plaisir de la soumission d'autant plus facilement que néophyte il n'arrive pas à se décentrer. Le fait qu'il n'ait plus eu envie de recommencer après votre relation montre surtout qu'il était amoureux de vous et qu'il faisait ce que vous vouliez pour vous faire plaisir. Il s'est aliéné par amour en fait, ce qui n'est pas vraiment étonnant d'ailleurs, l'amour étant aliénant par essence. Un homme qui se soumet de lui-même vous échappe car ce n'est pas à vous qu'il obéit mais à ses fantasmes. Une fois qu'il les a assouvis, il retrouve son équilibre et sa liberté la plus totale. Vous ne pouvez et je vous comprends qu'éprouver un désagrément à le servir en fait. On est un peu dans la fable du renard et du raisin...
barindid - le 29/09/2008 à 20h34
"Le glorieux méprise ce qu'il ne peut pas avoir" ? Je n'en crois pas un mot. Il n'était pas amoureux, et ne l'a jamais été. Je crois qu'il faut faire la difference entre les personnes soumises a leur fantasmes, cherchant coute que coute a aller plus loin, sans prendre reellement de plaisir, uniquement pour la performance, quitte a s'autodetruire. Il n'y a pas de finalité, juste une quete permanente qui va crescendo.
Les autres ne se laissent pas consumer par ce désir. C'est toujours un fantasme addictif, mais ils reussissent a faire et vivre avec, sans en devenir esclave. C'est quelque chose qui fait partie d'eux, mais qui ne les devore pas. Ils en garde une certaine maitrise. C'est plus sain et bien moins dangereux.
Melle C.