Melle C. et ses aliénés

On ne devient pas adepte du SM comme l'on suit une mode vestimentaire. On l'est depuis toujours, ou tout du moins, depuis l'enface.

C'est ce que Freud et ses disciples nous serinent depuis des années.

En effet, notre éducation et le milieu dans lequel nous avons grandi dessine notre caractere et de ce dernier découle une forme de soumission ou de domination acquise. Rappelez vous un camarade de classe : petit bonhomme plutot effacé, prenant peu la parole, suivant religieusement le meneur de groupe (un futur dominant sans nul doute) dans la cours de récré. Une enfance solitaire, des parents pas toujours présents, voire divorcés ou peu démonstratifs : celui la présente toutes les qualités recquises pour devenir un futur soumis, toujours en quete d'attention et d'amour. A l'inverse, le chef de bande est un petit garcon choyé par ses parents, certainement fils unique ou l'ainé d'une fratrie. Ses parents, de trop l'aimer et le gater, ont fait de lui un gamin egocentrique et egoiste qui se transformera en veritable peste a l'adolescence, avant de devenir un homme de tete plein d'assurance (et de mepris) quelques années plus tard. L'archétype meme du male dominant. Cette rapide démonstration est bien sur valable pour les petites filles.

Soit ! Mais que penser de ces personnes, qui, malgré une enfance heureuse, un caractere de meneur et une position sociale élevée, finissent, passé 40 ans, leur vie professionnelle et familiale bien établie, par franchir honteusement les portes d'un quelconque donjon parisien ou provincial ? Tandis qu'un autre, par revanche sur la vie, parti d'une enfance moins reluisante, se vengera sur ces memes personnes en devenant leur "maitre", grace a sa force de caractere et son envie de réussir/ se venger ?

Finalement, et malgré notre conditionnement a l'enfance, notre sexualité ne reflete t'elle pas notre nature la plus profonde ? Sommes nous seulement le produit des influences que nous avons subi durant l'enfance ?

Et ceux qui ne se disent pas adeptes du SM, ne sont ils pas, a moindre degré, plutot dominants ou plutot soumis, meme de facon inconsciente? Celui qui prend l'initiative du rapport serait alors "dominant" d'une certaine facon, tandis que l'autre resterait dans l'expectative... SM ne rimant pas forcemment avec sévices corporels, je pense qu'il a des "degrés" de domination et soumission ! Que dire des personnes revetant tantot un role, tantot l'autre ? Sont ils doués d'une certaine capacité extra-ordinaire pour alterner les deux casquettes ou ne sont ils pas, plutot, ni l'un ni l'autre ?

Sans m'estimer dépositaire d'une vérité universelle sur le SM, je vous exposerais ici les experiences que j'ai pu vivre, et qui m'ont amené a echafauder cette théorie personnelle...

Melle C.
Lun 7 avr 2008 1 commentaire
Très bonne définition de la pratique Sm j'ai retrouvé tous les codes et explications de bases.

Toutefois je pense que Freud se trompait et que la recherche de relation Sm peu importe ces niveaux, remontent aux vies antérieurs de nos ames, oui oui, je pense que nous revenons au cours des ages sous des formes diverses avec nos passions, notre séxualité et notre connaisance.

Effectivement c'est à l'adolescence que nous
commencons à pratiquer ce genre de séxualité, seul d'abord puis en couple avec hommes ou femmes si l'on trouve ensuite.

Moi j'ai commencé à 11 ans à etre passionné par la soumission et le bondage, ce n'est pas une blague..Mon ame avait déjà parlé.
Merci pour l'article à bientot.
Deuth - le 19/07/2010 à 19h47