Melle C. et ses aliénés

C'est avec Didier, ce méprisable tombeur de filles (billets 1/4 2/4 3/4) , que je pris pleinement conscience de ma nature et que j'assouvis mes envies les plus animales.

En l'insultant, je vengeais les jeunes femmes, qui, comme Valérie, se pâmaient devant ce triste individu, se rabaissant tant et si bien qu'il daignait leur accorder un sourire, voire sa bite, pour les plus chanceuses.
Comment mes semblables pouvaient elles s'humilier de la sorte ? Ou était leur dignité ? Ne valaient elles pas mieux que lui ?

Notre relation dura 5 mois en pointillés. Bien que moins idiot que ce dont il avait l'air, il ne méritait pas plus que je m'attarde sur son cas. L'avoir eu à mes pieds, lui avoir cinglé les fesses de ma cravache d'équitation m'avait procuré un plaisir indicible. Je tenais ce salaud entre mes griffes et je le punissais pour son comportement de mâle primaire.

Suite à cette expérience, mes relations "classiques" me parurent fades et sans relief, si bien que j'amplifiais délibérément mon caractère invivable, dans l'espoir d'attirer d'autres hommes amateurs de sensations fortes.

Melle C.
Lun 5 mai 2008 Aucun commentaire