Le SM, c'est pour moi bien plus qu'une sexualité borderline, c'est un art de vivre.
Je le pratique au quotidien. Chaque personne qui croise ma route m'est meme inconsciemment soumise et personne n'a jamais eu le dessus sur moi, que ce soit un parent ou un professeur d'école.
J'ai toujours été arrogante et rebelle, encore plus, a présent que j'entretiens et développe ce trait de caractere.
Je ne me reconnais aucunement dans ces clubs SM ou Fetish, qui ressemblent plus a un bal masqué qu'a autre chose. Le coté théâtral du SM
reste pour moi une mascarade.
C'est pourquoi je ne possede pas et ne souhaite pas acquérir un "donjon" ou véritable décor impersonnel, truffé d'appareils de torture
impressionnants qui ne permettent pas de juger la valeur de la personne qui s'en sert.
Inutile d'etre de cuir vetue, juchée sur des talons aiguilles pour etre une bonne dominatrice. Il n'y a pas de recette pour dominer.
C'est quelque chose que l'on a (ou pas) au fond de nous. Idem pour les personnes soumises. Etre a genoux, tete baissée ne fait pas de vous un esclave ! De meme, dominer ou se soumettre, ca n'est pas betement ficeler l'autre comme un roti ou se donner des grands airs en demandant au soumis de marcher
a 4 pattes. Ce qui fait de vous le chien que vous etes, c'est votre nature profonde, pas les artifices dont vous parent vos
Maitres.
Bien évidemment, le coté esthetique et luxueux ou fetish du cuir ou du latex apporte un petit plus, habille la scene, rajoute du piment,
mais ne doit en aucun cas etre l'ingrédient principal d'une séance SM.
La puriste que je suis affirmera que pour soumettre quelqu'un les deux éléments indispensables sont un dominant et un soumis. Rien de
plus, rien de moins !
Car cet engouement pour la relation SM, c'est bien moins terre a terre que ce que les gens exterieurs croient. C'est un besoin que
l'on a, d'etre soit l'un, soit l'autre, sans quoi, on ne s'épanouit pas dans un relation sexuelle ou sentimentale. Beaucoup d'hommes soumis, ne trouvant pas de Maitresse finissent par dépérir, ca
montre bien l'aliénation (voila l'origine du titre de mon blog) que nous exerçons sur eux...
Melle C.