Qui est Melle C. ?

Je suis une jeune femme de 25 ans, ayant découvert le monde du SM a 18 ans tout juste. Alors que cette pratique semble etre a la mode, certains sont  vivement interessés, beaucoup voient cette sexualité comme une perversité condamnable tandis que d'autres pensent qu'il suffit d'acheter une cravache pour devenir Maitre SM...
En tous les cas, beaucoup s'interrogent sur ce milieu, a savoir qui "nous" sommes vraiment et ce que "nous" y faisons. Sommes nous tous des tortionnaires en puissance déguisés en Drag Queen vétue de latex?! Non! En tout cas, pas moi!
Beaucoup de sites traitent du SM, beaucoup se disent seuls et véritables adeptes, mais je ne me reconnais dans aucun d'eux et si d'autres font le meme constat, peut etre est ce parce que nous partageons la meme vision de cette sexualite si particuliere?
Et dans ce cas, voici quelques articles qui vous permettront de mieux me cerner:

M'ecrire: alienesblog@gmail.com

Melle C.

NOTA: Tous les textes présents ici sont MA propriété exclusive. Certains passages de la partie "1- Présentation du SM" sont tirés d'encyclopédies en ligne telles que wikipédia réarrangés a ma sauce. Normalement, vous ne trouverez donc pas ces textes ailleurs sur la toile, si c'est le cas, merci de m'avertir.

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2- Premiers pas

Mercredi 7 mai 3 07 /05 /Mai 08:00
L'expérience partagée avec Didier me libère littéralement. Je sais enfin ce que je cherche et ce qui me procure frissons et orgasmes. Les relations classiques me semblent bien fades en comparaison de l'euphorie qui me vient lorsque je punis Didier pour son comportement odieux envers les femmes.

Au début des années 2000, l'amour du sexe, bien d'évidement très présent, reste encore caché. Imaginez donc, une étudiante qui n'a pas froid aux yeux et qui prend son pied en crachant sur son partenaire, ça n'est  pas courant, même a Paris.
Didier, d'un naturel bavard et prétentieux, se fera un plaisir de partager le récit de nos prouesses sexuelles suite à notre séparation. Il pensait alors entacher ma réputation et me toucher moralement. Il se trompait lourdement puisque, grâce à ce bouche à oreille improvisé, il me servit sur un plateau bon nombres d'hommes désireux de découvrir les plaisirs de la soumission. Ceux ci furent très étonnés de me découvrir sous cet angle inattendu, tant je suis sobre et discrète en public.

Je me suis fait la main sur une quantité incalculable d'hommes et de femmes, offrant mon sexe aàcertain(e)s, plus dignes que  d'autres, de le toucher et de le pénétrer. J'ai gagné en assurance et en perversité au fil des mois, au fil des hommes et des femmes, au fil des martinets usés...

Dans la catégorie  "Mes Aliéné(e)s passé(e)s" je détaillerais quelques rencontres qui m'ont particulièrement marquées.

Melle C. 

Par Melle C. - Publié dans : 2- Premiers pas - Communauté : Dominatrice BDSM
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Lundi 5 mai 1 05 /05 /Mai 08:00
C'est avec Didier, ce méprisable tombeur de filles (billets 1/4 2/4 3/4) , que je pris pleinement conscience de ma nature et que j'assouvis mes envies les plus animales.

En l'insultant, je vengeais les jeunes femmes, qui, comme Valérie, se pâmaient devant ce triste individu, se rabaissant tant et si bien qu'il daignait leur accorder un sourire, voire sa bite, pour les plus chanceuses.
Comment mes semblables pouvaient elles s'humilier de la sorte ? Ou était leur dignité ? Ne valaient elles pas mieux que lui ?

Notre relation dura 5 mois en pointillés. Bien que moins idiot que ce dont il avait l'air, il ne méritait pas plus que je m'attarde sur son cas. L'avoir eu à mes pieds, lui avoir cinglé les fesses de ma cravache d'équitation m'avait procuré un plaisir indicible. Je tenais ce salaud entre mes griffes et je le punissais pour son comportement de mâle primaire.

Suite à cette expérience, mes relations "classiques" me parurent fades et sans relief, si bien que j'amplifiais délibérément mon caractère invivable, dans l'espoir d'attirer d'autres hommes amateurs de sensations fortes.

Melle C.
Par Melle C. - Publié dans : 2- Premiers pas - Communauté : SM: Domination/Soumission
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Vendredi 2 mai 5 02 /05 /Mai 17:19

Je rencontre un jeune homme prétentieux, Didier, et méprisable qui finit par attiser ma curiosité...  Billets précédents ici et ici.

Quelques jours plus tard, je reçois un texto qui disait à peu près ceci:
-J'en ai marre des bécasses !

A quoi je répondis:
-Paye toi une dinde de luxe !

La réponse fut rapide:
-Tu commences quand ?

Cet échange plein de défiance m'émoustille, nous prenons rendez vous dans un restaurant le soir même.

Valérie se joint a nous, elle me sera utile si jamais le rendez est un échec et s'éternise.
Finalement, je découvre un jeune homme plus intéressant que je ne l'aurais supposé, mais terriblement imbus de sa personne, c'est à dire, quasiment pire que moi ! Valérie, en jeune femme influençable et timide qu'elle est, tombe radicalement sous le charme de ce personnage et n'ose même pas prononcer un mot.
Nous rentrons entre filles, car bien qu'il possède quelque chose d'attirant, je ne souhaite pas qu'il pense avoir gagné mon estime, ou tout du moins, mes fesses.

Pendant plusieurs semaines, je snobe tous ses coups de téléphone, je veux habiter son esprit, lui faire comprendre que je tiens les rennes et qu'il doit attendre que je daigne m'intéresser de nouveau à lui.

Une belle soirée d'Avril 2001, je prends enfin le téléphone, lui envoie négligemment un texto pour le moins expéditif:
-Ce soir, 21h, l'Italien de la rue ***.
Sa réponse reflète son état d'impatience avancé.

Ce second diner se déroula bien mieux que le précédent, même si Didier paraissait sur la réserve, ne souhaitant pas dire quelque chose qui aurait pu susciter ma colère ou mon mépris. Il n'osa même pas me demander la suite du programme, de peur que je refuse tout net une éventuelle proposition.
Je pris donc les devants:
-C'est quand que tu m'invites à boire le fameux dernier café ?
-J'ose rien dire, ou je vais me ramasser une gifle, mais je ne demande pas mieux !

J'arrête un taxi, nous nous arrêtons devant son domicile. Il me fait galamment monter. Je découvre un appartement plein de charme, bien tenu, à l'opposé de l'image du type superficiel et benêt qu'il donne.

Agréablement surprise (je m'attendais à retrouver une garçonnière, puant le fauve et jonchée de petites culottes déchirées et préservatifs usagés), je me retourne et plante une nouvelle fois mon regard dans le sien. Il semble attendre mon jugement, tout résigné qu'il est. Je le pousse vers le divan dans la pièce principale, il tombe de tout son poids, avachi, à nouveau dans l'expectative de mon prochain geste.

Cette attitude passive me donne des ailes. Je lui ordonne de se déshabiller. Il est nu comme un ver et bande comme un taureau. Je suis debout face à lui et prends un malin plaisir à humilier ce soit disant mâle:

-Regarde toi mon salaud ! Tu te laisses manipuler par une femme, à poil, devant moi... Tu n'attends qu'une chose, mais c'est moi qui décide où et quand ! Tu penses vraiment m'impressionner avec ta petite bite ?

Pour la première fois, je dis tout haut ce que je pense tout bas à chaque fois, un sourire malsain aux lèvres. Je plante mes yeux dans les siens, implorants, le défiant du regard. Je me sens vivre, je me sens incroyablement forte, je me sens Maîtresse du monde tout entier!

Melle C.

Par Melle C. - Publié dans : 2- Premiers pas - Communauté : SM: Domination/Soumission
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Mercredi 30 avril 3 30 /04 /Avr 17:00

Un mignon-minet m'approche lors d'une soirée, je le rembarre copieusement, lui expliquant que je ne suis pas l'une de ces dindes qui se pâment devant lui (voir ici).

Ce genre d'individu est très courant. Il suffit de ne pas être trop disgracieux, d'avoir une belle carrure un certain bagou de base pour plaire. Il n'en faut pas plus aux dindes pour accourir et du coup, le dindon se croit irrésistible auprès de la gente féminine toute entière... C'est tellement banal !

Le problème, c'est que de mon coté, je n'ai jamais été attirée par les beautés fades. Je privilégie le charme à la plastique, et l'intelligence au style vestimentaire. Ce dindon ci s'est donc cassé les dents (pour peu qu'il en ait) et ce round remporté haut la main me galvanise et j'en profite donc pour l'humilier copieusement, lui expliquant que les individus de son genre n'ont rien dans la tête et n'intéressent que les minettes qui, bien vite, se désintéressent de lui. Et qu'à 40 ans, la recette du "vieux-beau" sera obsolète, les séances d'UV et la musculation n'y changeant rien.

Le pauvre gallinacé, blessé dans son orgueil de mâle de pacotille, tente de se défendre en devenant agressif et vulgaire, ce à quoi je rétorque qu'il n'aurait pas du chercher les ennuis s'il n'était pas capable d'accepter dignement la défaite.

Ce fut le coup fatal et il eut une réaction très noble:
-Ok, j'accepte tes propos médisants. Baisse la garde et laisse moi te prouver que je ne suis pas QUE ça!

Il avait réussi à attiser ma curiosité, nous discutâmes quelques instants puis je lui laissais mon numéro de portable.
Valérie fut verte de jalousie a!

Melle C.

Par Melle C. - Publié dans : 2- Premiers pas - Communauté : SM: Domination/Soumission
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Lundi 28 avril 1 28 /04 /Avr 08:00
La vingtaine naissante, je vis en colocation avec une amie et attaque ma seconde année de licence. J'ai repris mes études après 2 ans d'une relation chaotique où j'étais soumise à un homme, eu bon nombre d'expériences sexuelles classiques, côtoyé quelques hommes fétichistes aussi...

Mon éducation sexuelle n'est plus à faire. Mais je veux découvrir de nouveaux horizons ! Mon amie Valérie et moi sortons souvent ensemble de nuit, rencontrons des hommes qui finissent par avoir nos faveurs. Je passais l'année à alterner 5 hommes particulièrement plaisants, tandis que Val enchaîna les conquêtes. Lorsque nous nous retrouvons dans l'appartement que nous partageons, nous ne manquons pas d'échanger quelques remarques, peu délicates sur nos partenaires. C'est ainsi qu'elle me confie être impressionnée par un type que nous avons vu plusieurs fois, lors de soirées, chez des amis communs. Il ne m'avait pas laissée indifférente, mais son attitude prétentieuse me faisait fuir. C'était un bel homme, très carré, ayant un certain bagou, attirant donc toutes les filles comme des mouches.
Je n'ai jamais approché ce type d'hommes, car, ne me considérant pas comme la première poule venue, je ne m'abaisse pas à  leur courir après. Sans oublier que généralement, plus les hommes sont objectivement beaux, plus ils sont écervelés et futiles. Or, ces deux traits de caractères, omniprésents chez les femmes, je ne les supporte pas chez les hommes.

Quelques mois plus tard, Val et moi sommes conviées chez une connaissance qui pend la crémaillère. Le minet en question est présent lui aussi, avec tout le cortège de bécasses qui lui font les yeux doux. N'ont elles aucun amour propre, pour s'abaisser à ce genre d'attitude?

Je reste très distante, comme à mon habitude. Valérie, qui est de nature timorée, compte sur moi pour la faire valoir aux yeux de ce type. Elle sait que j'ai ce petit truc qui font tourner la tète des hommes. Je refuse. Elle insiste, mais ma décision est irrévocable, je n'irai pas m'afficher dans les parages de ce dindon de la farce.
Seulement, comme tous les animaux munis d'un caillou à la place de la cervelle, il est attiré par ce qu'il ne peut avoir, espérant devenir indigne de dindes de base. Il vient donc vers moi, tente de me charmer avec deux phrases mal construites et un sourire digne d'une pub pour dentifrice. Je lui sors tout de go:
-"Tu m'excuseras, mais je ne suis pas une dinde, ni même une dinde de luxe. Vas refiler tes boniments à l'une des nombreuses pou-poules vulgaires qui te font de l'œil!"
L'effet est immédiat, comme à chaque fois. C'est une réplique que je garde toujours dans un coin de ma tête, car elle s'avère souvent utile.
Décidément peu doté de neurones, notre héros malgré lui tente une seconde approche, puis encore une autre, et finit par appeler à l'aide la connaissance que nous avons en commun. Celle ci, me connaissant surtout de réputation, lui affirme qu'il vaut mieux ne pas s'approcher de moi, car je fais l'effet d'un animal sauvage qu'il ne vaut mieux ne pas approcher si l'on ne souhaite pas subir ses foudres. Cette rumeur à mon égard ne peut que me réjouir!


Melle C.
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Vendredi 25 avril 5 25 /04 /Avr 08:00
Lors d'une soirée, je rencontre D., la vingtaine finissante (première partie ici).

C'est ainsi, que, petit à petit, je compris avoir affaire à un affirmé! Il prenait un plaisir fou a masser mes pieds ou à les baiser durant nos préliminaires. Il m'initia au footjob, que je prenais alors pour une fantaisie sans relief.

D. aimait m'offrir des chaussures, toutes plus hautes sophistiquées les unes une que les autres, et je pris goût à porter cet accessoire ô combien féminin.
Lorsque nous rentrions "à la maison" (j'avais élu domicile dans son appartement, délaissant à mon grand plaisir la cage à poule qui me servait de studio), il ne manquait pas de me soulever telle une plume, à me transporter sur le divan, ou, confortablement installée, je me laissais aller pour une bonne demi-heure au moins. Durant ce laps de temps, à genoux devant moi, il prenait grand soin a me déchausser, à humer mes escarpins de cuir et à passer mes pieds glacés sur son visage. Un scénario bien rodé débutait: il embrassait ma cheville, puis le corps de pied, la voute, et enfin les orteils. Sa langue se faufilait avec habileté entre chacun, me procurant des soupirs d'aise éloquents.
En bon fétichiste, il n'était pas rare qu'il préférait jouir sur mes pieds, plutôt qu'en moi ou dans ma bouche...

Malheureusement, nos relations sexuelles se bornaient bien vite à la fascination qu'il pouvait avoir pour mes pieds et je sentais qu'il délaissait les autres parties de mon corps. Il ne manquait pas lui même de m'affirmer qu'il préférait volontiers de beaux pieds à une belle paire de seins ou de fesses.

J'en vins à lui préférer d'autres hommes et petit à petit, nos rendez vous s'espacèrent, j'emménageais avec une autre camarade de fac, dans un appartement plus grand et mieux situé.

Melle C.
Par Melle C. - Publié dans : 2- Premiers pas - Communauté : SM: Domination/Soumission
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Mercredi 23 avril 3 23 /04 /Avr 08:00
Monsieur P. hors jeu, je m'installais dans un tout petit studio en compagnie de l'amie qui m'avait permis de me sortir de cette situation devenue invivable.

Le retour à la réalité fut violent. Je quittais une existence oisive où les problèmes d'argent n'existaient pas pour entrer de plein pied dans la vie étudiante, et tous les aléas qu'elle comportait: fin de mois difficiles, loisirs onéreux, sorties limitées, appartement de la taille d'un clapier...
De toute évidence, cette existence précaire ne me conviendrait pas. J'avais été élevée dans un certain confort matériel et ayant trop de fierté pour quémander quelques subsides à mes parents, je ne pouvais me résoudre à sombrer dans cette misère.

Je me mis tout naturellement à fréquenter des hommes plus âgés, professionnellement établis, qui me permettaient de m'évader de mon quotidien morose. Je sortais d'une relation douloureuse, je ne souhaitais plus m'attacher, simplement profiter des plaisirs que m'offraient ma condition: sans être une fille facile, il est aisé pour une belle plante de sélectionner ses soupirants pour ne garder que le meilleur parti.
Je découvrais le plaisir de plaire et d'être courtisée, me laissant très rarement attraper dans les filets de mes prétendants. Je rencontrais un homme, D., qui dès la première entrevue (lors de la pendaison de crémaillère de l'ami d'un ami que je délaissais alors pour lui) montra un engouement certain pour ma petite personne. Bel homme, très attirant, je lui expliquais dès le début que je ne recherchais pas de relation durable. Il était entendu entre nous que nous couchions ensemble, par plaisir uniquement, sans attache l'un envers l'autre. Nous nous voyions le week end dans son appartement de célibataire. Très vite, à la faveur de nos emplois du temps peu chargés, nous en vîmes a nous voir en semaine, déjeunant rapidement dans un bistro, puis filant sous la couette, nous vautrer dans la luxure la plus primaire...

Durant mes premières années de fac, j'étais moins féminine qu'à présent, n'ayant ni le temps ni l'envie de m'apprêter afin de plaire aux hommes. Mon charme opérait alors déjà sans artifices. Pourtant, alors que nous nous rendions en week end en Bretagne (Monsieur bénéficiait des largesses financières de Papa-Maman), il m'offrit une paire d'escarpins noirs, sobre, mais terriblement féminins. Je quittais donc mes éternelles Kickers confortables pour ces échasses désagréables a chausser...


Melle C.
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Vendredi 18 avril 5 18 /04 /Avr 08:00
A 18 ans tout juste, et par amour pour un homme plus âgé, je sombre malgré moi dans une relation SM où je suis alors soumise... Lire la première partie ici.


Vint le jour où, rassemblant le peu de volonté que me restait, je décidais de reprendre mes études et de quitter cet homme après presque deux ans de relation éprouvante. C'est une amie, qui me voyait dépérir et à qui j'ai fini par me confier, qui m'a permis de me sortir de cette situation. Monsieur P. tenta de me raisonner, de me garder auprès de lui en jurant d'être moins exclusif, mais même lui ne croyait pas ces promesses farfelues.

J'ai cru renaître. J'ai retrouvé la personne que j'avais toujours été. A savoir, quasiment Monsieur P. au féminin. J'ai toujours aimé diriger les autres, me montrer hautaine et méprisante. C'est dans ma nature. Et pourtant, par amour pour cet homme et sous son influence, j'avais mis ma vraie personnalité entre parenthèses. Il avait décelé la dominatrice qui était en moi et prenait un malin plaisir à étouffer ma vraie nature.

J'ai gardé de bonnes relations avec ce premier amour. Nous échangeons encore (5 ans plus tard!) quelques mails dans lesquels nous discutons de nos vies, de nos partenaires et de notre relation au SM. Monsieur P. a trouvé chaussure à son pied, une vraie Soumise, mais il me dit qu'il me regrette, de par mon caractère dominant qu'il avait réussi à mater. Il se lasse petit à petit de ses femmes trop soumises, ayant à cœur de trouver un jour une jeune femme à éduquer complètement.
Je n'ai gardé ni amertume ni désir de vengeance de cet homme, ce fut une expérience qui me révéla ma vraie nature et qui fut donc, quelque part, bénéfique.

S'ouvrait alors à moi un espace de jeu démesuré...

Melle C.

Par Melle C. - Publié dans : 2- Premiers pas - Communauté : SM: Domination/Soumission
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Mercredi 16 avril 3 16 /04 /Avr 08:00
Je découvris le monde du SM à travers les exigences d'un homme plus âgé que moi (comme bien souvent) et qui avait pris le parti de devenir mon mécène, tandis que je poursuivais mes études. C'était un très bel homme, la quarantaine naissante. J'étais moitié plus jeune et l'on me prenait régulièrement pour sa fille. Le goût de l'interdit, le plaisir de choquer nous animait tous deux.

Nous entretenions une relation suivie depuis quelques mois lorsque, déjà, je sentais poindre en lui une certaine lassitude dans nos ébats. Je n'ai jamais été sexuellement farouche, toujours prête à découvrir de nouvelles pratiques et à ressentir de nouveaux plaisirs. Me sachant très ouverte, il me parla franchement de son goût pour la domination. J'avais déjà plus ou moins senti cette envie, par ses gestes très directifs voire brutaux ou ses envies le plus souvent ordonnées plutôt que suggérées.
Je me laissais faire, docilement, heureuse de découvrir d'autres horizons, mais aussi désireuse de garder cet homme à mes cotés. J'ai gouté aux fessées, aux promenades en appartement tenue en laisse et marchant à 4 pattes. Cette situation m'émoustillait franchement. Pas l'idée de subir, mais plutôt le fait de le voir prenant du plaisir à me traiter ainsi. Je n'étais pas soumise mais dominatrice par procuration. Je prenais plaisir par son plaisir et nous étions deux à me dominer puisque je rêvais d'être à sa place.

Au fil des mois, Monsieur P. est passé d'une soumission douce et purement physique à un jeu plus cérébral, qui consistait à me faire perdre mon identité. Moi qui était d'un naturel enjoué et plutôt meneur, je me retrouvais écrasée sous sa trop forte personnalité, devenant son ombre, ne pensant qu'à travers lui, n'agissant que pour et par lui. J'avais interrompu mes études et je m'étais installée dans son (grand) appartement parisien sous ses insistances. J'étais cette chose qu'il exhibait fièrement à ses amis, un bel objet dénué d'esprit et de pouvoir de décision.

A l'époque, le SM était une pratique honteuse et perverse, Monsieur P se servait de cette image pour me culpabiliser tandis que dans mes rêves les plus secrets, je m'imaginais à sa place, me faisant (re)vivre certaines scènes. Je prenais parfois un plaisir sadique à m'auto-dominer: "tu n'es qu'une chienne, esclave de cet homme et ça te plait!" ou "pauvre petite chose martyrisée sans défense!", tandis qu'à d'autres moments, un éclair de lucidité me commandait de sortir de cette situation invivable...

Melle C.


Par Melle C. - Publié dans : 2- Premiers pas - Communauté : SM: Domination/Soumission
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