Un mignon-minet m'approche lors d'une soirée, je le rembarre copieusement, lui expliquant que je ne suis pas
l'une de ces dindes qui se pâment devant lui (voir ici).
Ce genre d'individu est très courant. Il suffit de ne pas être trop disgracieux, d'avoir une belle carrure un certain bagou de base pour plaire. Il n'en faut pas plus aux dindes pour accourir et
du coup, le dindon se croit irrésistible auprès de la gente féminine toute entière... C'est tellement banal !
Le problème, c'est que de mon coté, je n'ai jamais été attirée par les beautés fades. Je privilégie le charme à la
plastique, et l'intelligence au style vestimentaire. Ce dindon ci s'est donc cassé les dents (pour peu qu'il en ait) et ce round remporté haut la main me galvanise et j'en profite donc pour
l'humilier copieusement, lui expliquant que les individus de son genre n'ont rien dans la tête et n'intéressent que les minettes qui, bien vite, se désintéressent de lui. Et qu'à 40 ans, la
recette du "vieux-beau" sera obsolète, les séances d'UV et la musculation n'y changeant rien.
Le pauvre gallinacé, blessé dans son orgueil de mâle de pacotille, tente de se défendre en devenant agressif et vulgaire, ce à quoi je rétorque qu'il n'aurait pas du chercher les ennuis s'il
n'était pas capable d'accepter dignement la défaite.
Ce fut le coup fatal et il eut une réaction très noble:
-Ok, j'accepte tes propos médisants. Baisse la garde et laisse moi te prouver que je ne suis pas QUE ça!
Il avait réussi à attiser ma curiosité, nous discutâmes quelques instants puis je lui laissais mon numéro de portable.
Valérie fut verte de jalousie a!
Melle C.