Mercredi 14 mai
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08:00
En plein après midi, Xavier et moi nous retrouvons dans une chambre d'hôtel apres un dejeuner précipité.
Il m'attend docilement sur le lit, je prends une profonde inspiration puis viens me placer devant lui, droite comme un i et le toise de mon regard :
- "A poil!" J'ordonne, d'un ton sec.
-"Quoi, tu veux jouer à commander ?" Dit il avec un rictus mal assuré.
-"Tu as tout compris".
Il se déshabille, puis se met debout à coté de moi, la bite bien raide, fier de son effet. Je baisse le regard, esquisse un rire moqueur puis le fixe de nouveau. Cette suffisance de mâle arborant
fièrement son membre m'insupporte. Me voila plus que jamais dominatrice.
Je m'approche de son visage, hume son parfum, je chavire presque... Je dépose un léger baiser dans son cou puis finis par le mordre. Il réagit violemment:
-"Arrête, je suis marié, pas de traces !"
-"Fallait y réfléchir avant, sale mec infidèle." Lâchais-je brutalement.
Il reste scotché, interdit par ma dernière réplique. Entre temps, je récupère sa cravate qui git sur la moquette, tourne autour de ma délicieuse proie, façonne un beau nœud coulant et le lui
passe autour du cou.
Je m'assieds au pied du lit, les jambes écartées. Je l'invite à se mettre à ma hauteur qu'il se rende compte que je ne porte pas de dessous. J'abaisse sa tête au niveau de ma chatte grâce à la
cravate qui fait office de laisse. Il roule des yeux tant il est surpris. J'enfonce sa tête entre mes jambes et il se met a lécher en bon petit chien obéissant qu'il est devenu...
Il parcourt mon sexe de sa langue, en explore les moindre recoins, mordille, suce, aspire, avale, lèche, encore et encore, les bruits de succion m'excitent. Je renverse la tête en arrière,
soupire à plein poumons et maintiens sa tête plaquée contre mon entre jambe. Ses cheveux me caressent les cuisses, je me hisse sur le lit, m'assieds tandis qu'il est allongé contre mes
jambes.
Il me lèche avec application, je m'agrippe à son cou, tire fermement sur la cravate, le nœud se resserre. Je parcours sa nuque et son dos de mes doigts agiles et le griffe subitement. Il
trésaille de surprise et remue la croupe comme une vulgaire chienne.
Je malaxe et griffe son dos de plus belle, il se cabre, interloqué, son visage barbouillé de mon jus :
-"Arrête je te dis, je vais avoir des traces, ça va se voir."
-"Et alors ? Je ne te demande pas ton avis !"
Il soupire et retourne à son office. Je n'apprécie pas ce mouvement d'humeur et le lui fait savoir en resserrant les cuisses. Il m'interroge du regard, je reste inflexible, me lève, récupère mes
habits et me cloître dans la salle de bain où je me refais une beauté. Sans lui adresser un quelconque regard, je quitte la chambre, le laissant avec ses interrogations et sa bite
insatisfaite.
Melle C.
Par Melle C.
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Lundi 12 mai
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08:00
Dans le billet précédent, je rencontre Xavier, la
trentaine et marié, lors d'une soirée chez un camarade de cours.
Tel le carnassier qu'il pense être, il me propose alors un déjeuner "en tout bien tout honneur" un midi de la semaine, dans une brasserie branchée. Je fais la moue, accepte du bout des
lèvres.
13h20, je descends du taxi, juste devant l'établissement. Je m'inquiète de savoir s'il aura eu la patience d'attendre 50 minutes, durant lesquelles je n'ai pas répondu à ses appels. Cette attente
forcée n'est qu'un test, bien sur, un passage obligé pour me rendre compte de sa motivation et de l'impact que j'ai sur son être. J'espère secrètement qu'il n'a pas lamentablement échoué. Mal
assurée, je survole la salle d'un regard. Il est la, tripote son téléphone, fébrile. Tous mes doutes, toutes mes hésitations volent en éclat : ça a fonctionné !
Nous commandons, puis déjeunons, je reste très froide, il me dévore du regard. Cette tension sexuelle est palpable tant nous nous désirons mutuellement. Demeurer distante, me dominer, devient un
supplice tant mon envie est grande. Je me sens animale, mes bas instincts prennent littéralement le dessus, j'en perds la tête.
Brusquement, je déclare : "Tu travailles cet après-midi?"
Il me regarde, totalement interloqué, ne sachant pas comment interpréter ma question, observe un temps de réflexion, puis : "Normalement..."
Je respire un grand coup, puis me jette dans le vide : "Non, tu vas louer une chambre dans un hôtel."
Je manque de m'étrangler par mon audace, les derniers mots sont quasiment inaudibles. Je n'en reviens pas, jamais je ne m'étais comportée ainsi. Je tente de garder le contrôle de la situation
même s'il me fait un effet bœuf.
Dans un soupir, il murmure un "oui", appelle le serveur, règle la note alors que nous avions à peine touché à notre plat. Je l'attends dehors, affrète un taxi, monte et laisse la portière
ouverte, ultime invitation à mon futur amant.
Sans la moindre gène, il demande au chauffeur de nous conduire à un "bon" hôtel qui pourrait nous accueillir à cette heure. Il sait que je n'accepterai pas n'importe quel hôtel miteux.
Nous descendons de voiture, nous n'avons pas échangé un seul regard durant le court trajet, j'ai mis ce laps de temps à profit pour retrouver mes esprits, échafauder un plan de bataille.
Nous entrons dans le hall d'une chaine d'hôtels familiaux très répandus, Xavier se dirige vers le réceptionniste, certainement habitué a ce genre de situation puisqu'il ne sourcille que peu. Je
domine mon inquiétude, redoutant d'être assimilée a une vulgaire prostituée. Ma tenue sage devrait discréditer toute mauvaise interprétation pensais-je.
Je lui prends le code des mains, nous montons l'escalier, l'ascension rythmée par le bruit de mes petits talons. Il n'ose me regarder directement, certainement impressionné par mon initiative et
troublé par cette situation peu conventionnelle. J'ouvre la porte, l'invite à entrer puis pénètre à mon tour. Posément, je lui demande de s'asseoir, je prends le temps de fermer la porte et de
m'engager dans la chambre. Il est assis au pied du lit, silencieux, dans l'expectative...
Melle C.
Par Melle C.
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Vendredi 9 mai
5
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08:00
Patrick et moi étions inscrits dans la même section universitaire, nous nous retrouvions donc en amphithéâtre où
nous passions plus de temps à critiquer nos pairs qu'à écouter les cours. J'ai toujours aimé médire de mes semblables, sans raison particulière. Par pur méchanceté alors? Peut être. Mais
qu'importe... Nous nous entendions comme larrons en foire, toujours aux aguets d'une nouvelle rumeur dévastatrice... Nous avions bien tenté de coucher ensemble, mais il n'était pas du tout
attiré par les rapports de force que j'affectionnais tant. Nous en restions donc à cette amitié superficielle qui nous convenait totalement.
Je rencontrais alors le frère de mon camarade lors d'une soirée organisée dans leur appartement familial. Ce dernier, plus âgé, avait convié quelques collègues, et parmi eux un bel éphèbe,
brun, belle gueule, dégageant une sorte d'aura charismatique. Le col de sa chemise immaculée contrastait avec sa chevelure et son pardessus sombres. L'habillement d'un homme est pour moi un
élément d'un potentiel érotique immense, surtout lorsqu'il est bien porté et que l'homme possède une certaine prestance naturelle. C'était le cas de ce mâle ci. Et pourtant, bien que d'allure
altière et conquérante, je le voyais déjà nu devant moi, le regard baissé, en signe de soumission. Attendant mes directives.
Je ne tenais plus en place. Il fallait qu'il délaisse ses amis quelques instants afin que je puisse entrer en action. Patrick connaissait bien mes goûts en matière d'hommes, il compris de suite
que j'étais intéressée. Il m'apprit que l'homme se prénommait Xavier, travaillait dans la même entreprise que son frère et ...était marié:
-si jeune? Sa femme est la?
-il a une petite trentaine pourtant. Non, elle n'est pas la. De toutes façons, c'est un coureur de jupon.
Mes derniers remords (il m'en subsistait encore quelques uns, à l'époque...) envolés, je me dirigeais vers ma cible, aux cotés de Patrick qu'il connaissait de vue. Mon camarade me présenta
comme une "copine de cours", ce qui constitua un parfait prétexte à Xavier qui me questionna et fit mine de s'intéresser à mes études. Il me présenta d'autres amis à lui et m'invita à les
suivre dans leur tournée des bars nocturnes, chose que j'ai bien sur refusé. Il faut savoir se rendre indisponible et ne pas se noyer dans la masse...
Melle C.
Par Melle C.
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