Qui est Melle C. ?

Je suis une jeune femme de 25 ans, ayant découvert le monde du SM a 18 ans tout juste. Alors que cette pratique semble etre a la mode, certains sont  vivement interessés, beaucoup voient cette sexualité comme une perversité condamnable tandis que d'autres pensent qu'il suffit d'acheter une cravache pour devenir Maitre SM...
En tous les cas, beaucoup s'interrogent sur ce milieu, a savoir qui "nous" sommes vraiment et ce que "nous" y faisons. Sommes nous tous des tortionnaires en puissance déguisés en Drag Queen vétue de latex?! Non! En tout cas, pas moi!
Beaucoup de sites traitent du SM, beaucoup se disent seuls et véritables adeptes, mais je ne me reconnais dans aucun d'eux et si d'autres font le meme constat, peut etre est ce parce que nous partageons la meme vision de cette sexualite si particuliere?
Et dans ce cas, voici quelques articles qui vous permettront de mieux me cerner:

M'ecrire: alienesblog@gmail.com

Melle C.

NOTA: Tous les textes présents ici sont MA propriété exclusive. Certains passages de la partie "1- Présentation du SM" sont tirés d'encyclopédies en ligne telles que wikipédia réarrangés a ma sauce. Normalement, vous ne trouverez donc pas ces textes ailleurs sur la toile, si c'est le cas, merci de m'avertir.

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Lundi 31 août 1 31 /08 /Août 09:00

J'ai trouvé un studio et un bricoleur (épisode 3). Reste à savoir si le second fera l'affaire !

je vis toujours en collocation, en attendant que les travaux soient terminés. Cela fait une semaine que je n'ai plus de nouvelles de mon agent immobilier/bricoleur pour jeunes femmes esseulées. Je commence à penser qu'il s'est payé ma tête, mais pour quelle raison ? J'ai beau chercher, je reste dans le vague. Dans tous les cas, je ne le contacte pas. Au pire, je trouverai bien un camarade de Fac qui manie le rouleau !

Au bout de 10 jours, il m'appelle enfin, s'excuse platement de son silence et me demande s'il peut passer le soir même. Je me demande vraiment s'il compte venir pour faire les travaux, ou pour tenter de me baiser. Fabrice (puisque c'est son prénom) m'informe qu'il faudra d'abord passer dans un magasin de bricolage : il semble qu'il soit finalement question de bricoler !

Rassurée (ou peut être trop naïve), je le rejoins près d'une enseigne bien connue, au cœur de Paris. Nous faisons l'emplette d'une bâche, de pots de plâtre. Il dit avoir les outils nécessaires dans sa voiture. Il paie et me dit que je n'aurais plus qu'à envoyer les factures au propriétaire, puis à lui rembourser l'argent. Je le laisse faire, après tout, c'est lui le bricoleur !

J'entre dans mon nouveau chez moi, et bien que l'état soit repoussant, je suis heureuse de pouvoir me dire "chez moi" ! Il dépose la bâche, sort ses outils et commence à ôter la couche de plâtre  qui est fissurée sur le mur. Je ne sais pas trop quoi faire... Je me dis que venir pour le surveiller n'est pas faire preuve de confiance, alors qu'il est la pour m'aider. Je lui demande s'il veut de l'aide, il refuse aimablement.

Je vais faire un tour dans les combles, depuis le Velux, j'aperçois un minuscule morceau de la Tour Eiffel. Je me rappelle nos ébats : je chasse cette idée de ma tête et reviens vers lui, les murs abîmés sont à nu.

Il reviendra trois autres fois pour replâtrer les murs : je l'accompagnais, un livre à bouquiner entre les mains. Nous resterons silencieux, sans que jamais il n'y ait de gestes ou de propos équivoques. Il travaille et j'observe oisivement.

La cinquième fois, un dimanche matin, il m'explique qu'il vaut mieux repeindre les murs avant de poser le nouveau revêtement de sol. Nous partons donc en quête de quelques bidons de peinture claire, il paie de nouveau à la caisse, je ne suis que accompagnatrice.
Il travaillera toute la journée, mais je réussis à l'arracher une petite heure à ses travaux . Je l' invite à déjeuner, un peu pour le remercier de son travail. Je me sens mal à l'aise de profiter ainsi de ses capacités de bricoleur, mais il me rassure :
- J'aime vous faire plaisir. Et pour un peu, je regretterais d'avancer si vite. Je me suis habitué a venir vous servir pendant que vous m'observez.
Cette phrase me fait sursauter intérieurement. Ou plutôt, le verbe qu'il a employé : il vient me servir... Je ne laisse rien paraître et je tâte le terrain.
- Ça ne vous ennuie pas que je ne fasse rien ?
- Non, le bricolage, c'est une affaire d'hommes, une femme ne devrait pas s'abîme les mains et manier des outils et des produits chimiques.
- Vous n'avez pas tort.
- Vous n'êtes pas mieux, juste à contrôler l'avancée des travaux ?
Il me tend une perche que je ne saurais ignorer ! D'un ton badin et faussement léger, je réponds :
- Alors, au moindre défaut, gare à vous !
- Oh, et qu'est ce que je risque ?
Je tente le tout pour le tout. Il me semble que ses allusions sont assez claires, non ? Je baisse la voix, m'avance vers lui, et chuchote :
- Une bonne fessée.

Je le fixe, à l'affut de la moindre réaction : il devient rouge pivoine, fixe son assiette sans mot dire. Nous terminons notre repas dans cette ambiance fébrile et reprenons le chemin de l'appartement.

Melle C.

Par Melle C. - Publié dans : 4- Mes Aliéné(e)s passé(e)s - Communauté : SM: Domination/Soumission
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